ROAD TRIP EN BAIE DE SOMME
13/16 OCTOBRE 2022
Quel comble cette pénurie d’essence qui est tombée en plein dans notre week-end du Club prévu de longue date et qui a en malheureusement freiné quelques uns qui ont préféré annuler le week-end. Sans compter nos deux malades absents, Daniel et Jean-Michel qui nous ont donné un peu d’inquiétude, mais se sont heureusement vite remis sur pied.
C’est ainsi que seuls Trois équipages, Rose & Philippe, nos gentils organisateurs ainsi que notre président Yves (une DB9 volante ainsi qu’une BMW 850) Corinne et Jean-Charles qui avaient laissé leur V8, se sont rendus à Amiens à l’hôtel Marotte dès le jeudi soir.
Le lendemain matin, quatre autres membres Marie-Françoise & Jean-Paul ainsi que Laurence & moi-même – ont rejoint le groupe avec une voiture moderne et une très belle DB2/4 cabriolet.

C’est sous un ciel bien gris que nous nous sommes dirigés aux Hortillonnages. Dans notre barque à cornet traditionnelle, nous avons vogué dans les dédales des rieux (canaux en picard) avec notre guide pendant plus d’une heure.

Il faut savoir que les hortillons sont cultivés depuis environ sept cents ans mais qu’à cause de l’extension urbaine, il ne reste malheureusement plus que 300 hectares sur les 10 000 d’origine.

En 1974, un projet de rocade devait traverser le site mais un photographe portraitiste connu de la région, Nisso Pelossof (1921-2011), créa une association pour la protection et la sauvegarde du site des hortillonnages, ce qui nous a permis d’en observer encore aujourd’hui l’héritage. Il ne reste plus quelques maraîchers que l’on appelle hortillons et hortillonnes et qui exploitent 25 hectares ; le reste appartenant à des particuliers qui en profitent les week-ends et les vacances.



L’érosion est constante et chaque riverain doit entretenir ses berges. Beaucoup d’oiseaux et de poissons nichent et se réfugient dans cet endroit car la nourriture y est abondante et les hortillonnages ne sont pas très loin du Marquenterre.


Au milieu de notre balade aquatique, le soleil s’est invité et a ravivé les couleurs de ce bel écrin de verdure.
A peine débarqués, nous avons cheminé au pas de course jusqu’à la cathédrale Notre-Dame d’Amiens où notre charmante guide nous attendait.

C’est la cathédrale la plus vaste de France ; on peut en effet y loger la superficie de deux Notre-Dame de Paris tant ses volumes sont imposants avec près de 200 000m3. Sa longueur est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres. C’est grâce en partie à la guède, encore appelée Waide ou Pastel des teinturiers, une plante herbacée présente en Picardie cultivée et commercialisée, qui a permis la fortune de l’évêché ainsi que les généreux tinturiers donateurs. La chapelle axiale de la Vierge est dédiée à « Notre Dame drapière ».



Ici repose la relique du crâne de Saint-Jean-Baptiste qui attire de nombreux pèlerins. Plusieurs architectes se sont succédé ; le premier Robert de Luzarches, décédé en 1222, confia la poursuite des travaux à Thomas de Cormont puis à son fils, Renaud de Cormont.

En décembre 1793, des volontaires Lillois mutilèrent les sculptures ainsi que les fleurs de Lys. En juillet 1918, trois obus sont tombés, mais en 1940, malgré les bombardements intensifs des Allemands, la cathédrale a été épargnée.
Nous avons ensuite covoituré jusqu’à Albert pour y déjeuner la fameuse ficelle Picarde au « Hygge Brasserie ». Bien rassasiés, nous nous sommes dirigés jusqu’au Musée de l’épopée de l’industrie et de l’aéronautique où, sur une superficie de près de 2 hectares, se mêlent avions, voitures et collections de tout et de bizarreries ordonnées.

Notre guide Marc, passionné et collectionneur, nous a plongés dans un retour vers le passé ! Notre premier embarquement s’est effectué sans encombre, par la passerelle un peu défraîchie de cette vaillante Caravelle,



puis nous avons été accueillis par une charmante hôtesse, et le commandant de bord un peu figé, celui-ci, chose rarissime nous a laissé les commandes de son coucou.


C’était un avant-goût de ce que nous allions découvrir sous trois immenses hangars!!!





Quel choc, s’entremêle un des premier mirage, une 302 Peugeot, un solex, une 4cv, un hélicoptère russe, une belle Amilcar, la réplique de l’avion de Blériot,



un magnifique camion de pompiers que Marc nous a démarré au quart de tours, une Fuego (oui oui ça existe encore!),un Dakota de la deuxième guerre mondiale, et la liste est encore longue…



Chemin faisant, le bâtiment d’une collection hétéroclite de machines à coudre, de fusées, de maquettes, de vieux boitiers argentiques, de téléphones, bicyclettes, tours à fraiser… notre périple s’est achevé dans un avion de parachutistes prêts à sauter sur la normandie le D-Day. Nous avons remercié chaleureusement Marc de cette incroyable rencontre.
Certains d’entre nous ont rejoint notre Hôtel à Amiens et les garçons ont visité Albert, le musée Somme 1916, à côté de la Basilique où se trouve un souterrain long de 250 mètres, conçu par la mairie a l’approche de la seconde guerre mondiale pour abriter la population. Depuis il a été transformé en musée de la bataille de la Somme.




Un grand escalier nous mène sous terre jusqu’à un long tunnel où sont exposées différentes vitrines qui renferment les objets du quotidien pour les soldats mais aussi les civils, entrecoupés de scénettes qui représentent cette bataille, toutes très réalistes. Nous avons ensuite repris la route vers Amiens pour nous préparer pour notre dîner après cette journée bien riche.
C’est au Lobby que nous nous sommes régalés ce soir-là, le propriétaire amateur de belles autos était d’ailleurs ravi de surveiller pour nous la DB9 et la DB2/4 devant le restaurant.


Le samedi matin de bonne heure, Rose, Philippe et moi-même sommes partis vers les plages de la baie de Somme. Sur la route, une petite halte s’est imposée pour la DB9 au vu de la jauge qui descendait assez rapidement, et Philippe, qui avait mis un cierge à la cathédrale, fut exaucé par la station de l’autoroute qui avait du 98 ! Le vent était de la partie mais la pluie aussi, qui s’est fort heureusement vite dissipée.




Nous avons donc enfilé nos combinaisons et sommes partis vers nos chars à voile. Écoutant religieusement notre moniteur, nous avons monté notre voile et réglé notre char pour nous lancer dans une belle traversée de près de 3h sur cette autoroute sablée et ensoleillée, entrecoupée d’arrêts pour admirer cette magnifique baie.



Même un petit phoque curieux s’est approché de nous rendant cette matinée vraiment magique.

Le reste de la troupe avait pris les petites routes proches du Marquenterre pour nous rejoindre. Et une petite visite du Chateau de Picquigny.

Ce bol d’air nous avait donné grand faim et c’est donc naturellement au bord de la plage que nous avons dégusté nos délicieuses moules frites !

L’après-midi, nous nous sommes rendus à notre hôtel l’Échappée en Baie de Saint-Valery-sur-Somme pour y déposer nos affaires, et avons fait un peu de shopping dans la ville.

C’est sur le quai de Saint-Valéry que nous avons attendu notre embarcation pour nous retrouver sur un gros semi-rigide, assis à califourchon avec 500 cv et une mer bien agitée : ça décoiffe un peu !




La mer découvre des bancs de sable par endroits et nous a laissé entrevoir de magnifiques colonies de phoques et de veaux marins, que nous n’avons pas pu approcher de trop près – maximum 300m – car cela est interdit pour protéger ces espèces qui n’aiment d’ailleurs pas être dérangées. Fidèle à l’aller, le retour à été bien mouvementé aussi car notre skippeuse nous avait fait un joli 360° à fond !


De retour sur la terre ferme et après un petit coup de peigne, un apéritif concocté par Rose & Phillipe dans l’hôtel nous a mis en appétit avant le dîner,


« A l’Ardoise », dans un cadre chaleureux avec vue sur la baie ; baie que nous n’avons pas pu voir car plongée dans le noir, mais qui ne nous a pas empêchée de savourer une très belle carte de produits de la mer. Un digestif créole a été servi dans le boudoir de l’hôtel avant de regagner nos chambres pour un repos bien mérité.
Le dimanche matin, nous avons pris les ruelles médiévales ensoleillées de la ville haute pour visiter l’église Saint-Martin.




Nous sommes ensuite passés sous la porte franchie par Jeanne d’Arc en 1430 et avons déambulé enfin sur le quai jusqu’à notre restaurant « Le Jardin ». Après cette escapade gourmande, nous avons repris chacun nos voitures et le groupe s’est divisé en deux. Yves a pris le chemin de Versailles pendant que Rose & Philippe, ainsi que Laurence et moi-même avons cheminé jusqu’à EU, fief de Marie-Françoise & Jean-Paul. Ces derniers nous ont gentiment invités dans leur demeure pour partager un dernier verre avant de reprendre chacun le chemin de nos régions respectives.
Encore un grand Merci à Rose et Philippe qui nous ont fait découvrir ce joli coin de la Picardie avec une organisation plus-que-parfaite !
Randonnée en Savoie
12/15 Mai 2022
Cinq équipages avaient pu se rendre disponibles pour participer à cette randonnée organisée avec le précieux concours de notre collègue et ami Gilbert Rey . Quatre Aston étaient présentes, deux DB4, une DBS Vantage, une DB9 Volante, auxquelles s’ajoutaient une berline récente qui s’est avérée bien utile .

Nous nous sommes retrouvés le jeudi pour dîner à la Clef des Champs, restaurant très apprécié, géré par le fils de notre hôte, où nous prendrons nos dîners, contigu de l’hôtel Rey du Mont-Sion, sur la route d’Annecy à Genève, où nous étions logés pendant le week-end .

Le vendredi, nous avons pris la route d’Aix-les-Bains et du lac du Bourget . Notre première étape était l’ascension du Mont Revard (1540 mètres d’altitude, sur la rive Est du lac, dans le massif des Bauges), où l’on pratique désormais le ski nordique et d’où l’on bénéficie d’une vue magnifique sue le lac et Aix , d’un côté , et sur le massif du Mont-Blanc, de l’autre .

Après une pause café sous un grand soleil, nous avons entamé notre redescente, avec une certaine appréhension car la DBS avait très soif et s’est avérée un peu faible en freinage . Pilotée avec doigté, elle a pu atteindre une station-service dans Aix où nous l’avons nourrie et laissée provisoirement en attente d’assistance sur la question des freins .
Nous avons atteint en temps et en heure notre seconde étape, le restaurant Lamartine, au pied du col du Chat, sur la rive Ouest du lac, où nous avons pu déguster une cuisine étoilée et délicieuse, comprenant un omble chevalier, poisson roi des lacs savoyards, sur une merveilleuse terrasse surplombant le lac, le plus vaste de France, célébré par Lamartine qui y a écrit son célèbre poème, Le Lac .

La visite de l’abbaye royale de Hautecombe, qui abrite les tombeaux des ducs de Savoie et du dernier roi d’Italie, fut compromise par la nécessité de s’occuper de la DBS. Le groupe se sépara en deux ensembles, le premier terminant le tour du lac avant de regagner notre hôtel, tandis que le second retournait à Aix-les-Bains pour s’occuper de l’Aston . L’assistance n’étant pas encore arrivée, son propriétaire put la mettre en route et la déplacer pour constater que le freinage avait repris des couleurs . Décision a donc été prise de la ramener à l’hôtel, la cause de la panne n’étant que l’échauffement du liquide de freins , qui avait besoin d’être remplacé . Cet incident nous a cependant permis de visiter le centre d’Aix, cité thermale fréquentée par les Allobroges dès le IIIè siècle avant Jésus-Christ , dont les thermes datent de l’époque romaine (Ier siècle avant JC) et ont été réaménagés à la fin de XVIIIè siècle par Victor-Emmanuel III .La cité connut alors une brillante destinée, fréquentée par le gotha européen, les sœurs Bonaparte et l’Impératrice Marie-Louise, puis d’autres têtes couronnées , dont la reine Victoria qui y venait régulièrement, et de riches britanniques et américains, jusqu’à la seconde guerre mondiale . De cette époque subsistent de nombreux oeuvres architecturales, dont le Casino , dont nous avons pu admirer les plafonds en mosaïque .

Le dimanche, après une nuit réparatrice, nous avons repris nos excursions, en laissant la DBS se reposer sans avoir à refranchir des cols . Nous avons cheminé sur l’éperon du Salève, d’où l’on jouit d’une très belle vue sue Le Léman et Genève . Une halte organisée par notre hôte

nous a permis de nous restaurer avec du foie gras de la Clef des Champs et des vendanges tardives de Gewurztraminer tirés du coffre de sa DB4 : la grande classe !

Nous avons poursuivi notre chemin en direction de Megève, en admirant le Mont Blanc au passage, où nous avons fait une brève halte sans que ces dames puissent satisfaire leurs désirs d’achats dans les luxueuses boutiques de la station, fermées pendant l’intersaison .

Nous avons ensuite fait l’ascension du col des Aravis, très fréquenté en ce dimanche de grand beau temps, pour déjeuner sur la terrasse de l’un des restaurants du col, le Chalet Savoyard, où nous avons pu caler nos estomacs par une nourriture de montagne particulièrement roborative.

Le retour à l’hôtel nous permit de profiter de l’accueil toujours aussi chaleureux de notre hôte, pour un apéritif champenois, avant d’être reçus pour dîner dans son restaurant resté spécialement ouvert pour nous .

Le lundi, après un dernier petit-déjeuner convivial à l’hôtel, nous avons repris la route pour regagner nos pénates, y compris la DBS qui a su rejoindre l’Ile-de-France sans encombre, enchantés par ces moments passés dans ce magnifique pays de Savoie, par l’accueil qui nous a été réservé, et particulièrement reconnaissants à notre ami Gilbert qui a parfaitement réussi, grâce à sa nature généreuse et enthousiaste, à nous offrir un séjour inoubliable .
RANDONNEE D’AUTOMNE DANS LE LUBERON
14/18 Octobre 2021
Onze équipages se sont retrouvés pour cette randonnée en Luberon sous un franc soleil . Un réel succès, même si les anciennes ( DB2 Volante, AMV8 Volante, DB7Volante, et deux Mercédès, dont une Pagode 280SL, remplaçant une DB2/4 Volante et une DBS indisponibles sur place, tandis qu’une autre DB2/4 Volante et une DB4 avaient été empéchées en dernière minute) étaient moins nombreuses que les récentes (2 AM V8, 3 DB9 dont 2 Volante et une DB11 Volante), venues d’Ile- de-France, de Bourgogne, de Normandie, de Provence et de Belgique .

Les participants se sont retrouvés le jeudi en fin d’après-midi à l’hôtel où était basée la sortie, un sympathique dans la campagne près de Gordes, pour une dégustation dans un domaine viticole tout proche, puis le dîner à l’hôtel .

Le vendredi, départ pour une visite guidée de Gordes, puis déjeuner dans un superbe château près de Fontvieille, et après-midi aux Baux pour une visite guidée du château et le spectacle Cézanne/Kandinsky des Carrières de Lumière . Dîner dans un restaurant de campagne proche de Gordes .

Le samedi, visite guidée de l’abbaye de Sénanque, puis cheminement jusqu’à un restaurant gastronomique de Châteauneuf-de-Gadagne, et l’après-midi halte à l’Isle sur la Sorgue avec visite guidée de la Fondation Datris, rassemblant des œuvres d’artistes contemporains . Dîner dans une Ferme auberge proche de l’hôtel .





Le dimanche, balade dans le Luberon jusqu’à Ménerbes pour la visite du Domaine de la Citadelle, qui abrite un original musée du tire-bouchon (collection particulière comportant 1200 pièces du XVIIe siècle à nos jours) et une exploitation viticole de qualité . Le déjeuner servi en plein air dans un mas atteignable au bout du monde depuis le hameau de Siverges dans un paysage époustouflant . Retour à l’hôtel via Lourmarin (déambulation et emplettes dans le village) pour notre dernier dîner .


Le lendemain, nous nous sommes retrouvés pour apprécier le petit déjeuner et remercier les organisateurs de cette randonnée, parfaitement organisée, aussi variée qu’ensoleillée . Elle nous a permis de bien accueillir les quatre équipages, récemment inscrits au Club, dont c’était la première aventure collective, et d’éprouver la vaillance de nos Aston .


Randonnée du CAMF en Provence du 22 au 26 juin 2020
Notre randonnée annuelle, organisée par nos amis Lastmann depuis le mois de décembre, a pu se réaliser comme prévu initialement grâce à la réouverture de l’hôtel que nous avions réservé et des différents lieux de restauration et de visite programmés, dès le début du mois de juin .
Nous étions six équipages, soit douze personnes (et deux petits chiens blancs bien élevés), à nous retrouver le lundi 22 juin en milieu d’après-midi au mas de Fauchon, notre hôtel situé dans un site champêtre fort agréable sur la commune de Saint-Cannat, entre Aix et Salon de Provence . Etaient présentes quatre Aston, un cabriolet DB2, deux cabriolets DB9, un coupé V8 Vantage, et deux « étrangères », une Mercédes 280 SL Pagode et une Peugeot récente comme voiture balais . A peine accueillis très courtoisement par nos hôteliers, nous débutions le programme par une visite guidée/dégustation au château de Beaupré, belle bastide aixoise entourée de 45 hectares de vignes d’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence, proche de Saint-Cannat, avant de regagner l’hôtel pour le dîner et la nuit .

Le lendemain, après un petit-déjeuner au soleil, départ vers le Nord pour visiter l’ancienne abbaye cistercienne de Silvacane, occupée par les moines du XIIIeau XVe siècles, puis utilisée comme église paroissiale jusqu’au XVIIIe et abandonnée avant d’être reprise par l’État et restaurée après la guerre de 39-45 . Après la visite, nous avons rejoint le village d’Ansouis pour un déjeuner gastronomique à la Closerie, restaurant étoilé, puis la visite privée du château d’Ansouis, forteresse provençale du XIIe siècle, profondément remaniée auw XVIIe et XVIIIe, assurée de main de maître par l’actuelle propriétaire, qui a racheté le château en 2009 à la famille de Sabran-Pontevès et l’a entièrement remeublé et restitué dans ses décors muraux du XVIIIe .

Après une halte sur la terrasse d’un glacier méritant sa réputation et la visite de la bastide du Laval, producteur d’huiles d’olives de haute qualité, retour à l’hôtel pour goûter la piscine avant de ressortir dîner dans un sympathique bistrot très animé à Rognes .
Le mercredi, grande balade en voiture avec le tour de la Montagne Sainte-Victoire et une halte au barrage de Bimont, avant de rejoindre Aix-en-Provence pour un luxueux déjeuner à la Table du Pigonnet, suivi d’une visite d’Aix remarquablement guidée par Séverine, conclue par un apéritif autour de la piscine de nos hôtes et le dîner à la bastide de Venelles, toute proche .




Jeudi, nouveau départ vers le Nord pour Roussillon, avec visite guidée de l’ancienne usine de production de l’ocre, puis promenade dans le site impressionnant des anciennes carrières d’ocre . Le déjeuner était organisé dans un petit restaurant de qualité, dont le chef nous avait concocté un menu selon son inspiration, dans un village proche d’Apt . L’après-midi, visite de la lustrerie Mathieu, à Gargas, importante société artisanale, qui crée des œuvres originales, restaure d’anciens lustres pour des organismes tels que Versailles dans le monde entier et réalise, sur demande , des copies d’oeuvres anciennes . Retour à l’hôtel pour un dîner agrémenté de convives collectionneurs locaux et animé par un orchestre sympathique .


Le lendemain, avant de nous éparer après le petit-déjeuner, Jean-Claude et Séverine avaient prévu de nous passer au test sérologique . Verdict : deux anticorps décelés sur les Versaillais (qui n’avaient pas été malades pour autant), rien pour les autres, qu’ils aient été confinés à Hyères, Angers ou en Ile-de-France .

Image

En résumé, une randonnée remarquablement organisée, une ambiance parfaite, des voitures sans problème et la volonté de se retrouver l’an prochain dans une autre région riche en paysages, monuments, histoire et gastronomie !
Sortie à VERDUN le 19, 20 et 21 Octobre 2018
C’est par un grand soleil que six équipages du Club se sont retrouvés
à Verdun pour commémorer le souvenir de la fin de la première guerre
mondiale en visitant les lieux de la bataille de 1916 .
Cinq Aston étaient présentes, une DBS, une AM V8 Volante, une AM V8 Vantage, une DBS GT et une DB9 Volante .
Notre base, pour les deux nuits et les dîners, était située à une
douzaine de kilomètres au sud de Verdun, au château des Monthairons,
imposante bâtisse de style néo renaissance construite à la fin du XIXe
siècle dans un vaste parc à l’emplacement des ruines d’un ancien
château, où trois équipages se sont retrouvés dès le vendredi soir .


Le samedi matin, nous nous sommes rendus à Verdun, où nous ont
rejoint les autres équipages, pour visiter la cité après avoir garé nos
voitures dans le restaurant où nous devions déjeuner, les jardins du
mess, occupant l’ancien mess des sous-officiers, magnifique bâtiment
construit après la guerre de 1870 sur les bords de la Meuse en plein
centre ville .
Notre parcours pédestre nous a permis d’admirer la Porte Chaussée, du
XVIe siècle, élément des remparts protégeant alors la cité, le monument
de la Victoire, la cathédrale construite au XIe siècle puis restaurée
dans le style baroque après l’incendie de 1755 et son cloître, puis le
palais épiscopal conçu par Robert de Cotte pour les évêques, princes du
Saint Empire jusqu’à la prise de Verdun par Henri II .


Notre périple nous a conduit jusqu’à la Citadelle souterraine, dont la
visite, parcourant les galeries aménagées pour reconstituer la vie de la
garnison et de l’État-Major de l’armée pendant la campagne de 1916,
s’est révélée particulièrement intéressante et émouvante .
Après le déjeuner, un intermède insouciant nous a permis de visite
l’usine de fabrication des dragées Braquier, dernier fabricant artisanal
d’une spécialité créée à Verdun en 1220 . Tous types de dragées, depuis
les classique Avola jusqu’aux perles recouvertes d’or ou d’argent, y
sont fabriquées selon les techniques ancestrales faisant la part belle à
l’habileté de l’homme .
Nous nous sommes ensuite rendus sur les champs de bataille de
l’offensive de 1916 . Première visite, celle du Fort de Vaux,pris par
les allemands en juin 1916 après plusieurs mois d’une défense héroïque,
qui valut aux défenseurs l’hommage du Kronprinz, puis repris par les
français à la fin de l’année, suivie de l’Ossuaire de Douaumont et de la
tranchée des baïonnettes .



Le dimanche,le rallye a gagné Reims pour la visite des caves Taittinger
et un déjeuner à proximité immédiate du circuit de Gueux, le long des
tribunes duquel nous avons pu faire une dernière série de photos de la
DBS et des deux AM V8 .



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Musée MATRA Romorantin
Chers amis,
Ceux qui le préféreront pourront rejoindre directement le restaurant .
Espérant que ce projet vous conviendra, je vous adresse mon amical souvenir, dans l’attente de vos réponses .